Le vigneron
Jean-Bernard Larrieu est un homme dédié aux goûts. Il forme ses équipes de vendangeurs, aussi bien que ses deux filles à la dégustation des raisins.
Titulaire d’un BTS en viticulture et oenologie obtenu il y a quinze ans, ce vigneron est convaincu que le vin doit se faire dans le respect des traditions. L’agriculture biologique est donc avant tout une démarche qualitative, une manière normale de cultiver des raisins.
Le domaine
Officiellement en agriculture biologique depuis 2005, ce domaine de 17 hectares où poussaient encore des fraisiers à l’époque du père et du grand-père Larrieu est aujourd’hui entièrement consacré à la vigne.
Le Clos Lapeyre se démarque par un penchant prononcé pour le cépage petit manseng, qui occupe 60 % des surfaces et compose à lui seul plusieurs des cuvées, aussi bien en sec qu’en moelleux. Il apporte, par son acidité, un bel équilibre aux vins moelleux.
Encensée par la presse et les guides de vins, l’exploitation se compte parmi les meilleures de l’appellation Jurançon.
Certification : Qualité France
Mention : AB
"Jean-Bernard Larrieu fait partie de l'élite des vignerons de Jurançon, appellation qui a de la chance avec ses meilleurs producteurs. Il pratique une viticulture très propre et vinifie habilement les secs et les liquoreux. À leur meilleur, le bouquet de ses vins développe puissamment les arômes de truffe blanche ou noire (selon les millésimes) propres aux terroirs de La-Chapelle-de-Rousses, les plus originaux du secteur. Ses vins blancs secs se distinguent de la plupart par leur vigueur et leur puissant goût de terroir. Mais ce ne sont pas des vins « primeurs »." Le Guide Bettane & Dessauve des vins de France 2014.
Tout sur ce vin
Terroir : sur le haut des coteaux dans leur partie la plus ventilée, à 400 m d’altitude. Les sols sont argilo-siliceux, sur une roche mère formée de poudingues (galets calcaires), qui favorisent le drainage des sols. Le terroir est soumis à une pluviosité élevée, liée à la proximité de l’océan Atlantique (à 100 km) et des Pyrénées (à 40 km).
Culture : 809% gros manseng et 20% de petit manseng pour cette cuvée. Les vendanges manuelles sont généralement faites en deux tris, fin octobre et début novembre espacés de 8 à 15 jours selon la météo.
Vinification : éraflage avant pressurage, léger débourbage, levures indigènes, fermentation alcoolique en cuve inox à température régulée, travail des lies dès la fin de la fermentation. Elevage en cuve, sur lies avec bâtonnage jusqu'au printemps. La mise en bouteille a lieu dès la fin de l'hiver.
Un peu de technique
Les raisins passerillés sont cueillis en novembre, généralement en deux, trois ou quatre tries ; les dernières ont lieu certaines années en décembre. Les grains dorés et roussis sont alors flétris en partie, ils ont perdu une partie de leur eau. Les autres constituants, notamment les sucres et l’acidité, se concentrent grâce au beau temps et à l'action des vents chauds du Sud : c’est le mystère du passerillage. Le pressurage se fait alors en cycle long, le jus est plus difficile à extraire.
Collage léger avec un peu de bentonite
Degré alcoolique : 12 %
Accords mets et vins
Un vin généreux assorti à une cuisine suave au miel et aux épices.
Quelques accords parfaits :
Classique : Tarte tatin accompagné de glace au caramel et beurre salée
Détonnant : Quasi de veau confit à la cardamome.
Végétarienne : Cake à l’orange amère et au miel de lavande.
Conseils de service et de garde :
Température de service : 8° C.
Type de service : mettre en carafe pour un maximum d’élégance et de finesse tactile.
Temps de garde : il patientera sagement dans votre cave pendant 20 à 30 ans.
Apogée : 2020, mais il peut se consommer dès à présent.